En raison de contraintes budgétaires, le président ghanéen John Dramani Mahama a décidé de réduire considérablement les célébrations du 68e anniversaire de l’indépendance du pays. Cette décision a été annoncée mercredi par le ministre de la Communication gouvernementale, Felix Kwakye Ofosu.

Après les festivités de 2024 à Koforidua, qui avaient coûté près de 15 millions de cédis ghanéens (environ 1,2 million d’euros), le président a opté pour une version plus modeste des célébrations. « Cette année, les festivités ne seront pas aussi spectaculaires qu’auparavant », a expliqué le ministre lors d’une conférence de presse.

Les principaux changements incluent la suppression des traditionnels défilés des forces de sécurité et des élèves à l’Independence Square. La cérémonie nationale du 6 mars sera désormais plus simple, organisée devant le palais présidentiel avec une garde d’honneur, des performances culturelles et un discours présidentiel.

De plus, le gouvernement met fin à la rotation régionale des célébrations, une pratique instaurée pour permettre à différentes régions d’accueillir l’événement à tour de rôle. Les commémorations se limiteront désormais à un niveau national et à des districts, avec des instructions données aux ministres régionaux de réduire les dépenses.

Cependant, certaines cérémonies traditionnelles, comme la commémoration des tirs du carrefour du 28 février et la remise des prix présidentiels spéciaux aux enfants, seront maintenues.