La Bourse de Nairobi (NSE) supprimera, à partir du 8 août, l’exigence d’un minimum de 100 actions par transaction. Désormais, les investisseurs pourront acheter des actions à l’unité. L’objectif est clair : élargir la participation au marché, notamment en faveur des petits épargnants et des débutants.
La mesure, annoncée dans un communiqué officiel, vise à « réduire les barrières à l’entrée » et à rendre l’investissement plus accessible. Jusque-là, l’achat d’un lot standard nécessitait un capital élevé, dissuasif pour les primo-investisseurs. Le segment secondaire appelé Odd Lot Board, dédié aux transactions inférieures à 100 actions, sera supprimé. Toutes les opérations, y compris unitaires, seront désormais enregistrées dans le carnet d’ordres principal (Main Order Book). Toutefois, le prix de clôture officiel d’une séance ne changera que si au moins 100 actions sont échangées.
Les procédures d’ouverture de compte restent inchangées : inscription au système de dépôt centralisé (CDS), ouverture d’un compte chez un courtier agréé et transmission des pièces justificatives. La supervision reste assurée par la Capital Markets Authority (CMA), garante de la transparence et de l’équité du marché.
Cette réforme s’inscrit dans la stratégie de la NSE pour porter le nombre d’investisseurs actifs de 2 à 9 millions d’ici 2029. « Nous franchissons une étape importante pour rendre la Bourse plus accessible et inclusive », a déclaré Frank Mwiti, directeur général de la NSE.
La dynamique s’accompagne d’une performance financière notable. Au premier semestre 2025, la richesse des investisseurs à la NSE a bondi de 477 milliards de shillings kényans (environ 3,69 milliards de dollars), atteignant un sommet de 2,417 billions de shillings, le plus haut depuis mi-2022.