La Guinée a franchi une étape clé de sa transition politique. La Cour suprême a confirmé samedi 27 septembre l’adoption définitive de la nouvelle Constitution issue du référendum du 21 septembre.
Les résultats validés confirment les chiffres annoncés en début de semaine par le ministre de l’Administration du Territoire. Sur 6 768 458 électeurs inscrits, 5 951 807 ont voté, soit un taux de participation de 86,42 %. Parmi eux, 5 746 327 suffrages ont été jugés valables, dont 5 135 951 en faveur du « Oui » (89,38 %) et 610 376 pour le « Non » (10,62 %).
Le texte constitutionnel, remis en juin au président de la transition Mamadi Doumbouya par le Conseil national de la Transition, introduit plusieurs réformes : un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois, la création d’un Sénat, et la possibilité pour l’actuel chef de l’État de se présenter à la prochaine présidentielle.
Dans un décret diffusé à la télévision nationale, le général Doumbouya a fixé la date de l’élection présidentielle au 28 décembre 2025. Il a demandé au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, via la Direction générale des Élections, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter ce calendrier.
Par ailleurs, le chef de l’État a promulgué le Code électoral, adopté la veille, vendredi 26 septembre.