La Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) monte au créneau après l’augmentation du tarif du kilowattheure, entérinée par un arrêté interministériel en mars dernier. Dans un communiqué publié le jeudi 15 mai, l’organisation dénonce une mesure prise sans concertation et alerte sur ses conséquences sociales dans un contexte économique tendu. L’association se dit surprise par cette décision, prise selon elle sans consultation des acteurs clés du secteur, notamment le ministère des Mines et de l’Énergie, l’Autorité de Réglementation du Secteur de l’Électricité (ARSE) et la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Elle estime que cette hausse méprise les droits des consommateurs, garantis pourtant par la loi togolaise sur la concurrence. « L’augmentation du prix du KW/h ne résoudra pas le problème de la disponibilité de l’électricité », affirme la LCT, qui appelle plutôt à des solutions structurelles et équitables. Elle déplore que l’électricité soit traitée comme une source de profit au lieu d’être considérée comme un service public essentiel. La LCT interpelle le gouvernement togolais sur la nécessité de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et met en garde contre d’éventuels mouvements sociaux en réaction à cette décision. Elle réaffirme sa volonté de défendre les consommateurs et appelle à un dialogue urgent et inclusif avec les autorités compétentes.