L’Égypte a salué la signature à Doha d’un accord de principes entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le mouvement rebelle du M23, exprimant l’espoir qu’il s’agisse d’une avancée vers une paix durable dans l’est congolais.

Dans un communiqué diffusé dimanche par le ministère égyptien des Affaires étrangères, Le Caire s’est réjoui de cet engagement, le qualifiant d’« étape constructive » pour améliorer la situation humanitaire et renforcer la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Le texte rend hommage à l’implication du Qatar et des États-Unis dans la facilitation du dialogue entre les protagonistes. L’Égypte a par ailleurs réitéré son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des États africains, appelant à des solutions pacifiques aux crises sur le continent.

La déclaration de Doha, signée samedi dans la capitale qatarie, marque le début d’un processus de négociation plus large entre Kinshasa et le M23. Selon le ministère qatari des Affaires étrangères, l’accord fixe un cadre général et des engagements mutuels destinés à ouvrir la voie à un règlement politique.

Les échanges doivent se poursuivre prochainement, avec l’implication d’acteurs régionaux et internationaux, en vue d’un accord définitif garantissant la sécurité dans l’est du Congo.

Depuis début juillet, Doha accueille les discussions entre les autorités congolaises et les représentants du M23, groupe rebelle actif dans la province du Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.

Ce mouvement, également connu sous le nom d’« Armée révolutionnaire congolaise », est né après la rupture de l’accord du 23 mars 2009. Majoritairement composé de combattants tutsis, le M23 est accusé par Kinshasa et l’ONU d’être soutenu par le Rwanda, ce que Kigali nie systématiquement.