L’envoyée onusienne Hannah Tetteh a proposé de réformer la Haute Commission électorale nationale, un point central de sa feuille de route pour relancer le processus politique en Libye. Ce plan a été au cœur du débat diffusé dimanche 24 août sur Al-Wasat TV, intitulé « Au milieu de l’actualité ».

Devant le Conseil de sécurité le 21 août, Tetteh a présenté une feuille de route reposant sur trois axes : établir un cadre électoral techniquement solide, unifier les institutions via un gouvernement de transition et organiser un « dialogue structuré » pour permettre la participation de tous les Libyens. Parmi les mesures prioritaires figure la restructuration du conseil d’administration de la Haute Commission électorale, visant à garantir des élections crédibles et transparentes sur une période de 12 à 18 mois.

La proposition suscite des réactions contrastées au sein de la classe politique libyenne. Certains considèrent la réforme comme indispensable pour crédibiliser le processus électoral, tandis que d’autres craignent qu’elle n’exclue certaines forces politiques et renforce le contrôle d’acteurs extérieurs.

Cette controverse reflète les tensions entre la volonté internationale d’accélérer la transition et les inquiétudes locales de voir émerger de nouveaux clivages plutôt qu’un consensus national.