Lors de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, la République centrafricaine a pris la parole au nom de quarante États pour réaffirmer leur soutien au Maroc et à son plan d’autonomie pour les provinces du Sud, afin de résoudre le différend sur le Sahara.
Le représentant centrafricain a souligné que cette question relève exclusivement du Conseil de sécurité et a mis en garde contre toute politisation du Conseil des droits de l’Homme, rappelant la primauté du dialogue multilatéral et la protection des droits humains.
La déclaration a également mis en avant les avancées concrètes sur le terrain, notamment l’ouverture de consulats généraux à Laâyoune et Dakhla par plusieurs pays, signe de reconnaissance diplomatique et de soutien direct au développement régional. Ces démarches favorisent la coopération économique, les investissements et l’intégration régionale.
Politiquement, les États signataires ont exprimé leur soutien à la reprise des tables rondes de Genève, conformément à la résolution 2756 du 31 octobre 2024, qui insiste sur un dialogue inclusif et sur le rôle central du plan marocain d’autonomie.
Enfin, le texte a rappelé les progrès socio-économiques réalisés dans les provinces du Sud, à travers des projets d’infrastructures et des investissements publics et privés, renforçant l’idée que le développement constitue un levier essentiel pour la paix et la coopération régionale.