L’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie et le Soudan ont exprimé leur indignation après une frappe israélienne qui a visé un bâtiment civil à Doha, au Qatar, où se seraient trouvés des membres du bureau politique du Hamas.

Dans un communiqué, Pretoria a affirmé « condamner fermement » cette attaque menée par l’armée israélienne, la qualifiant de violation claire du droit international et des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale. Le ministère sud-africain des Relations internationales a rappelé que l’opération portait également atteinte à la Charte des Nations unies et aux règles humanitaires protégeant les civils. L’Afrique du Sud a exhorté Israël à instaurer immédiatement un cessez-le-feu, à mettre fin à ses opérations militaires et à s’engager dans un processus de paix.

La RDC a, de son côté, dénoncé une atteinte à la souveraineté du Qatar et averti que de telles actions risquaient d’aggraver une situation régionale déjà fragile. Kinshasa a réaffirmé son soutien à Doha, saluant son rôle dans la médiation et les efforts de dialogue pour la paix au Moyen-Orient.

Le gouvernement somalien a pour sa part qualifié l’attaque d’« acte terroriste militaire », condamnant les frappes israéliennes contre des zones résidentielles dans la capitale qatarie. Mogadiscio a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à agir sans délai pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des populations civiles.

À Khartoum, le Conseil de souveraineté et le ministère des Affaires étrangères ont parlé d’une « violation flagrante des lois internationales » et d’une atteinte à l’intégrité territoriale du Qatar, estimant que cette frappe mettait en péril les efforts en faveur de la stabilité régionale.

Enfin, l’Union africaine, par la voix de son président de Commission Mahmud Ali Yusuf, a mis en garde contre les conséquences d’une telle escalade sur « une situation déjà extrêmement fragile » au Moyen-Orient. Il a réitéré l’appel de l’UA au respect de la souveraineté des États et à la protection des civils.