L’Algérie a salué la Conférence internationale sur la solution à deux États, présentée comme l’expression d’un « véritable consensus mondial ». Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est exprimé lundi soir à l’ONU en soulignant que ce consensus représente « la principale garantie d’un règlement juste, définitif et durable du conflit israélo-palestinien ».
Il a affirmé que cette dynamique constitue un rempart contre « les politiques expansionnistes d’Israël portées par le mythe du Grand Israël ». Selon lui, le consensus international répond directement « aux illusions de l’occupation israélienne qui prétend pouvoir empêcher la création d’un État palestinien sur sa propre terre ».
Le chef de la diplomatie algérienne a détaillé quatre axes pour concrétiser cette orientation. Le premier est l’élargissement de la reconnaissance internationale officielle de l’État de Palestine. Le deuxième concerne son admission comme membre à part entière de l’ONU, une revendication défendue avec constance par le président Abdelmadjid Tebboune. Le troisième axe vise la mobilisation diplomatique, juridique, politique et économique contre les projets israéliens d’annexion et de déplacement de populations. Enfin, le quatrième appelle les acteurs palestiniens à renforcer leur unité afin de peser davantage sur la scène internationale.
La Conférence de haut niveau, organisée lundi soir à New York, a été marquée par l’annonce de la reconnaissance de la Palestine par plusieurs pays occidentaux, notamment la France et le Royaume-Uni.