À un mois de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, la Côte d’Ivoire a réaffirmé devant l’ONU son engagement pour un scrutin transparent et pacifique.
Depuis la tribune de New York, le ministre des Affaires étrangères, Léon Kacou Adom, représentant le président Alassane Ouattara, a insisté sur la consolidation de l’État de droit et des valeurs démocratiques. Il a souligné que « tout est mis en œuvre » pour que ce scrutin illustre la maturité politique du pays et se déroule dans un climat de paix.
Le chef de la diplomatie ivoirienne a rappelé que le dialogue politique engagé depuis 2011 et les réformes de modernisation de la vie politique ont permis aux partis et à la société civile de mener librement leurs activités. Il a également mis en avant des progrès en matière de droits humains, citant l’indépendance de la justice et un accès facilité aux juridictions.
Au-delà des enjeux nationaux, Léon Kacou Adom a alerté sur la crise de liquidité et de confiance qui fragilise aujourd’hui l’ONU. Il a réitéré l’appel de la Côte d’Ivoire en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité afin de renforcer son efficacité et d’accorder à l’Afrique une représentation pleine et entière, conformément au Consensus d’Ezulwini et à la Déclaration de Syrte.
« Le monde a plus que jamais besoin d’un Conseil de sécurité pleinement fonctionnel pour trouver des solutions justes aux conflits qui ravagent notre humanité », a-t-il conclu.