Candide Azanaï a mis en lumière un phénomène inquiétant dans la société béninoise : la peur que le nom de Patrice Talon suscite chez certains citoyens. Dans son intervention, rendue publique dimanche soir, il a souligné que cette crainte paralyse des individus qui hésitent même à prononcer le nom du président, par crainte de représailles ou de conséquences personnelles. Il rapporte l’exemple d’une personne qui a préféré mettre son téléphone loin avant de prononcer le nom de Talon, illustrant la profondeur de cette peur. Pour C. Azanaï, ce climat de terreur influence le comportement des citoyens et limite leur liberté d’expression, renforçant ainsi un environnement d’oppression. Il insiste sur le fait que cette peur est un obstacle majeur à la résistance et à la participation citoyenne. Selon lui, il est important de déconstruire cette crainte afin que chaque Béninois retrouve le courage de défendre ses droits et de s’engager activement dans les débats politiques. La conscientisation et l’éducation civique sont, d’après Candide Azanaï, les armes essentielles pour dépasser cette paralysie psychologique et restaurer un espace démocratique véritable dans le pays.


