L’Angola s’engage à aligner son système de régulation pharmaceutique sur les normes internationales d’ici 2027, dans une volonté affirmée d’accélérer la production locale de médicaments et d’assurer leur qualité.

L’Agence angolaise de régulation des médicaments et des technologies de santé (ARMED) vise le niveau de maturité 3, un standard mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), garantissant un système réglementaire capable d’assurer l’accès à des médicaments sûrs, efficaces et de qualité.

Cet objectif a été réaffirmé lors d’un atelier tenu du 3 au 5 juin 2025, réunissant 25 professionnels de l’ARMED et des experts de l’OMS. Les discussions ont permis d’actualiser le Plan de développement institutionnel de l’agence et de faire le point sur les avancées enregistrées depuis les précédentes évaluations en 2022 et février 2024.

L’atelier, soutenu par l’Union européenne, a mis en lumière des progrès importants, tout en insistant sur la nécessité d’intensifier les efforts pour respecter l’échéance de 2027.

« L’Angola ne peut rester en marge de la dynamique mondiale en faveur de la production locale de médicaments », a déclaré Dr Mayembe, l’un des responsables de l’ARMED.

Le représentant de l’OMS en Angola, Dr Indrajit Hazarika, a rappelé l’enjeu : « La qualité des médicaments est essentielle pour garantir l’accès équitable aux soins de santé. »

Cette montée en compétence réglementaire vise aussi à attirer des investissements dans l’industrie pharmaceutique nationale, tout en assurant une conformité durable aux standards internationaux.

Des réunions de suivi régulières sont prévues pour évaluer les progrès, lever les obstacles et ajuster les stratégies.

L’initiative s’inscrit dans le soutien continu de l’OMS au renforcement du système sanitaire en Angola.